Céder aux sages-femmes sur le « premier recours », c'est brader la santé des femmes et revenir loin en arrière
				
							
								
					
				
							
								
					
				
					
						
		| 19 Décembre 2013
Paris, le 19/12/2013 - La Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale s'oppose fermement aux projets gouvernementaux de confier la prise en charge de la santé de la femme aux sages-femmes et rejette la possibilité pour les femmes de trouver des consultations de « premier recours » auprès de Sages-Femmes. Les Sages-femmes ne peuvent pas avoir la compétence, après 4 ans d'études en maïeutique, pour différencier une situation normale d'une situation pathologique que ce soit en situation de première consultation gynécologique, de choix contraceptif, de prise en charge de toute pathologie et d'un suivi gynécologique. 
 Seuls les médecins sont formés correctement à cette  prise en charge globale de la santé : leurs  10 à 12 ans d'études en situation clinique, leur formation théorique  complète et leur implication quotidienne dans la formation médicale continue sont les gages de la qualité trouvée auprès de la gynécologie médicale Française pour laquelle les femmes se sont longtemps battues.  La  Fédération Nationale des  Collèges de Gynécologie Médicale s'inquiète  de la dégradation attendue de la qualité des soins en raison du   remplacement progressif des médecins spécialistes par des sages-femmes notamment dans les hôpitaux ne laissant plus aux femmes le choix de la qualité de leur prise en  charge. Cette situation de dérive est de la plus haute gravité car elle  se multiplie et sera aux portes de l'activité libérale en gynécologie si le « premier recours » aux sages-femmes est autorisé.  La  Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale demande  instamment à la Ministre de la santé de faire les choix courageux qui  s'imposent pour demain en refusant ce fameux «premier recours» à la  profession de sage-femme insuffisamment compétente pour assurer de telles responsabilités.  La Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale tient surtout à alerter les femmes de cette mesure « à bas bruit » qui conduirait très vite à des situations dramatiques. La FNCGM lance une pétition qui est en ligne sur le site de la Fédération (www.fncgm.com) pour appuyer cette demande. La Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM), association 1901, regroupe à l'échelon national 11 Collèges régionaux de Gynécologie médicale. En 2013, présidée par le Docteur Michèle SCHEFFLER, elle compte 2.200 membres Elle a pour missions la défense et la promotion de la gynécologie médicale et la participation à la FMC et à la recherche en gynécologie. La FNCGM a reçu l'agrément de la HAS pour l'Evaluation des Pratiques Professionnelles. La  gynécologie médicale est une spécialité dédiée aux problèmes de santé  spécifiques aux femmes, de la puberté à la vieillesse. Elle prend en  charge toutes les questions gynécologiques durant toute la vie d'une  femme (contraception, traitements hormonaux, dépistage des cancers  génitaux et mammaires, ...) et joue un grand rôle dans le dispositif de  soins.  Cette spécialité fait appel à des connaissances sur la femme  dans sa globalité, aussi bien physique que psychique, et à des  compétences qui nécessitent une spécialisation longue. Elle forme des  spécialistes de haut niveau en pathologie gynécologique, endocrinienne et tumorale. 






