09 Octobre 2011
|Dans la perspective prochaine des résultats de l’étude Bilhvax 3 "un vaccin contre les bilharzioses", menée depuis 5 ans par les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) au Sénégal, la Principauté de Monaco vient d’accueillir le 5e comité de pilotage de ce projet au cours duquel a été évoqué l’avenir du vaccin.
Vendredi 7 octobre 2011, en présence notamment de M. José BADIA, Conseiller de Gouvernement pour les Relations Extérieures, des Co-Présidents du comité de pilotage, le Professeur André SYROTA, Président Directeur Général de l’Inserm, et Mme Majdouline SBAÏ, Vice-Présidente du Conseil Régional du Nord-Pas de Calais, s’est tenu l’ultime comité précédant l’obtention des résultats de nombreuses années de recherche menées par l’Inserm pour mettre au point un vaccin contre les bilharzioses.
La bilharziose, maladie qui est, après le paludisme, l’infection parasitaire la plus répandue dans le monde, affecte essentiellement les pays en développement. Plus de 200 millions de personnes en sont atteintes de façon chronique et 300 000 en meurent chaque année. Le vaccin Bilhvax devrait permettre, à terme, d’en limiter les conséquences pathologiques dramatiques.
Soutenue depuis 2008 par le Gouvernement Princier dans le cadre de sa politique de coopération au développement au sein d’un partenariat international, l’étude Bilhvax 3 est l’ultime étape du candidat vaccin. L’essai clinique, réalisé dans la région de Saint-Louis au Sénégal, évalue l’efficacité thérapeutique du vaccin auprès de 250 enfants âgés de 6 à 9 ans.
Le Conseil régional Nord-Pas de Calais se mobilise quant à lui depuis 20 ans pour la recherche de solutions thérapeutiques et préventives à la bilharziose en lien étroit avec l’Inserm. Ce soutien s’inscrit dans une démarche de solidarité internationale et de valorisation des compétences de la région Nord-Pas de Calais en matière de recherche scientifique.
Ce comité de pilotage a été l’occasion de saluer les efforts entrepris depuis 25 ans par les chercheurs français, belges et sénégalais, mais également d’évoquer avec tous les partenaires l’avenir du vaccin afin qu’il puisse bénéficier aux populations affectées dans les meilleurs délais.