| 21 Septembre 2011
Nora Berra a pris connaissance avec une certaine consternation de la surenchère mal documentée de François Hollande sur la santé et s'étonne que ce sujet qui est aujourd'hui, selon ce candidat aux primaires socialistes, « au cœur de ses préoccupations », n'ait pas fait l'objet de la moindre allusion de sa part lors du premier débat des primaires de ce parti. Elle tient également à souligner que le programme du parti socialiste pour la santé est un document particulièrement indigent que chacun pourra consulter rapidement pour s'en faire une opinion personnelle. Un tel programme disqualifie les porteurs de rodomontades tardives qui réagissent un peu rapidement et de « manière pavlovienne » aux actions de leurs concurrents aux primaires ... .
Nora Berra appelle les candidats aux primaires socialistes à cesser « leur maltraitance politique » sur un sujet aussi important pour les Français et qui mérite un débat politique d'une haute tenue et non une bordée de déclarations à l'emporte-pièce pour se singulariser à gauche vis-à-vis de Martine Aubry.
La Secrétaire d'Etat à la santé rappelle aux candidats à la primaire du PS, que le Gouvernement a dans les faits poursuivi, en dépit de la crise et même en période de déflation, le nécessaire effort de progression annuelle des dépenses de santé pour les Français à hauteur de 3% en moyenne ces dernières années. Elle invite les candidats à la primaire du PS à bien vouloir se documenter enfin sérieusement sur l'ensemble des réformes et actions qui ont été conduites durant ce quinquennat, en dépit de la crise, sur des domaines aussi vastes, par exemple, que la réforme de l'Hôpital, la médecine libérale et les déserts médicaux, le statut des personnels soignants .....et bientôt l'indispensable réforme du médicament.
François Hollande a démontré par ses propos son irresponsabilité en n'adoptant sur ce sujet qu'une attitude médiocrement politicienne, il a signé sa culpabilité en s'exprimant en toute incompétence.
La santé des Français et notre système de protection sociale méritent mieux pour un aspirant à la Présidence de la république qu'une approche par l'invective infondée.
