VIENT DE PARAÎTRE,
dans la collectio Études et Résultats,
897, décembre 2014
Le 2 décembre 2014
Bénédicte Coulm, Béatrice Blondel avec la collaboration d’Annick Vilain et de Sylvie Rey

 

 

Les fermetures et fusions des maternités amorcées dans les années 1970 ont entraîné une concentration très importante des naissances dans les grandes maternités publiques. Cette évolution soulève des interrogations sur la prise en charge médicale des femmes au moment de l’accouchement. Dans certains pays, des études mettent ainsi en évidence un plus grand nombre d’interventions obstétricales dans les grandes maternités, y compris chez des femmes dont la grossesse ne présente pas de complications (dites à « bas risque »).

À partir de l’enquête nationale périnatale de 2010, cette étude décrit comment la fréquence des interventions obstétricales varie suivant le statut et la taille des maternités. Plus d’une femme sur deux dont la grossesse est à bas risque (52 %) a eu au moins une intervention obstétricale (travail déclenché, césarienne, extraction instrumentale, épisiotomie) en 2010. La probabilité d’avoir une intervention n’est pas plus élevée dans les grandes maternités. Elle l’est, en revanche, dans les maternités privées.

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