23 Septembre 2014
|Les autorités ont suspendu les activités du CICR dans le pays le 1er février, évoquant des problèmes techniques. « La levée de la suspension alors que le dialogue se poursuit est une étape positive », déclare Jean-Christophe Sandoz, chef de la délégation du CICR au Soudan. « Elle nous permettra de reprendre notre action humanitaire, et notre aide aux personnes touchées par les conflits et la violence. C’est une bonne nouvelle. »
Après avoir été absent pendant sept mois des zones touchées par les conflits, le CICR renouera le dialogue avec toutes les personnes impliquées dans les conflits ou touchées par ces derniers pour s’assurer qu'elles acceptent notre action neutre et impartiale. « Notre priorité est que notre personnel puisse retourner sur le terrain le plus vite que possible », indique M. Sandoz. « La situation humanitaire ayant changé depuis février, nous commencerons par évaluer les besoins dans les zones de conflits, puis nous déciderons ce qu’il est possible de faire, et réadapterons notre capacité en conséquence. »
Le CICR travaille au Soudan depuis 1978. En 2003, il a étendu ses opérations au Darfour, où il vient en aide aux personnes souffrant des effets du conflit armé et d’autres situations de violence.