| 19 Mai 2014
A l’occasion du 11ème congrès Europad ( www.europad.org ) organisé par l’Association européenne de traitement de l’addiction aux opiacés, qui se déroulera à Glasgow (Ecosse) du 23 au 25 mai 2014, le laboratoire RB Pharmaceuticals ( www.rb-pharmaceuticals.fr ) aura le plaisir de présenter les résultats d’une étude française multicentrique sur l’efficacité d’une association médicamenteuse (buprenorphine/naloxone) dans la réduction du mésusage de buprénorphine par voie intraveineuse.
Le Dr Didier Touzeau, chef du pôle Addictions et Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA Liberté) du Groupe Hospitalier Paul Guiraud (Villejuif), effectuera cette présentation le samedi 24 mai à midi.
L’association Europad a été créée dans le but d’améliorer la vie des personnes dépendantes aux opiacés et de leurs familles, et pour réduire l'impact de la consommation de drogues illicites sur la société dans son ensemble. L'association travaille pour favoriser la prise en charge de cette addiction en Europe et pour faire évoluer les connaissances et les idées reçues sur cette addiction et sa prise en charge.
En effet, on sait qu’environ un demi-million de personnes ont consommé au moins une fois dans leur vie de l’héroïne(1). 170 000 ont bénéficié d’un remboursement ou d’une délivrance de traitement de substitution aux opiacés (TSO)(2). Proposé depuis 1995 dans le cadre d’une politique de réduction des risques, le TSO offre aux personnes dépendantes la possibilité de lutter contre la sensation de manque et le besoin irrépressible de consommer. Il a depuis largement fait la preuve de son efficacité sur le plan socio-sanitaire(3).
Malgré une prescription très encadrée, la libéralisation de l’accès aux TSO s’est accompagnée d’une part de mésusage(3). Le bon usage du traitement est cependant primordial et ne doit se concevoir que dans la cadre d’une prise en charge globale : médicale, psychologique et sociale(3) et d’accompagner le patient dans un retour à une vie sociale. Elle seule peut permettre de répondre à la diversité des profils d’usagers d’opiacés et plus particulièrement aux problèmes rencontrés avec les usagers précaires, souvent jeunes, polyusagers et en situation de grande fragilité sociale et économique(4).
