28 Avril 2014
|On croyait jusqu'à présent que les récepteurs des œstrogènes étaient les cibles principales du bisphénol A (BPA), polluant industriel qui agit comme un perturbateur endocrinien. Le rôle d’un autre récepteur, appelé ERRγ, avait également été suggéré par des observations in vitro.
L'équipe de Vincent Laudet à l'Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (IGFL, ENS de Lyon/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1), associée à d'autres équipes françaises et étrangères, vient de démontrer in vivo l'action du bisphénol A via ce second récepteur ERRγ.
Ces travaux devraient permettre de mieux comprendre les effets de cette molécule sur le métabolisme, notamment sur le diabète et l'obésité. Ils apportent un nouvel élément aux discussions sur l'évaluation des risques liés au BPA, un sujet actuellement étudié par l’EFSA ou encore l’Anses.