| 27 Février 2014
 Les       conditions d’exercice de la médecine générale connaissent des évolutions       importantes. Le paiement à la performance, généralisé depuis       2012, et la coopération avec les infirmiers, pratique encore à un stade       essentiellement expérimental, sont deux dispositifs       emblématiques.   La       quasi-totalité des médecins interrogés à la fin 2012 dans le cadre du       panel de médecins généralistes de ville déclarent avoir adhéré à la       Rémunération sur objectifs de santé publique mise en place par       l’Assurance maladie en janvier 2012, et 80 % d’entre eux pensent pouvoir       en remplir la majorité des objectifs. En revanche, ils sous-estiment       nettement la rémunération qu’ils pourraient percevoir grâce à ce       dispositif.   Un       tiers d’entre eux se déclarent favorables à des coopérations avec un       infirmier sur une ou plusieurs tâches. Cependant, ce résultat est       très sensible au mode de financement d’un tel dispositif : la coopération       est nettement plus acceptée (dans les deux tiers des cas) dans un scénario       où l’auxiliaire médical serait entièrement rémunéré par un forfait       extérieur. Les tâches qui relèvent des compétences réglementaires du       médecin telles que les prescriptions seraient moins volontiers déléguées à       un infirmier, contrairement aux actes d’éducation thérapeutique ou de       surveillance de la tension artérielle.









