Erbitux (cétuximab) : importance de la détermination du statut mutationnel des gènes RAS de type sauvage (exons 2, 3 et 4 des gènes KRAS et NRAS) avant d’instaurer un traitement par Erbitux
07 Janvier 2014
|Information destinée aux hématologues, oncologues, hépatologues, pharmaciens hospitaliers, groupes coopérateurs en hématologie
La détermination du statut mutationnel RAS de type sauvage (exons 2, 3 et 4 du KRAS et du NRAS) est impérative avant l’instauration d’un traitement par Erbitux. Le statut mutationnel des gènes RAS (exons 2, 3 et 4 de KRAS et NRAS) doit être déterminé par un laboratoire expérimenté utilisant une méthode d’analyse validée.
- Le statut mutationnel du gène KRAS sur l’exon 2 de type sauvage était déjà nécessaire pour l’initiation du traitement par Erbitux, mais de nouvelles données montrent que d’autres gènes RAS de type sauvage (tel que défini ci-dessus) jouent un rôle dans l’activité d’Erbitux.
- Une survie globale (SG), une survie sans progression (SSP) plus courtes et des taux de réponses objectives (ORR) inférieurs ont été observés chez les patients porteurs des mutations RAS (exons 2, 3 et 4 de KRAS et NRAS) qui ont reçu Erbitux en association avec une chimiothérapie FOLFOX4 par rapport à ceux porteurs de ces mutations ayant uniquement reçu le protocole FOLFOX4.
- La contre-indication concernant l’utilisation d’Erbitux en association avec une chimiothérapie à base d’oxaliplatine (telle que FOLFOX4) inclut désormais tous les patients atteints d’un CCRm avec RAS muté (exons 2, 3 et 4 de KRAS et NRAS) ou dont le statut RAS n’a pas été déterminé.