Écrit par ANSM
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20 Septembre 2013
Dans le cadre de la réévaluation du rapport
bénéfice/risque des spécialités Trivastal 20 mg comprimé enrobé et
Trivastal 50 mg comprimé enrobé à libération prolongée, l’Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a
considéré que les études relatives aux indications vasculaires (déficit
pathologique cognitif et neurosensoriel, artériopathie des membres
inférieurs et manifestations ischémiques en ophtalmologie) ne permettent
plus de répondre aux critères diagnostiques et d’efficacité actuels.En
conséquence, ces deux spécialités orales de Trivastal sont désormais
réservées uniquement au traitement de la maladie de Parkinson.La substance active des spécialités Trivastal, le piribédil, est un agoniste dopaminergique non ergoté.
Suite à la réévaluation du rapport
bénéfice/risque des deux spécialités Trivastal par voie orale (20 mg
comprimé enrobé et 50 mg comprimé enrobé LP), l’ANSM a considéré que les
études relatives aux indications vasculaires ne permettent plus de
répondre aux critères diagnostiques et d’efficacité actuels, ni aux
standards méthodologiques en vigueur. L’analyse des données de
pharmacovigilance a d’autre part confirmé les effets indésirables déjà
connus du Trivastal, notamment les atteintes neurologiques et
psychiatriques. Il est d’autre part établi que les effets indésirables
sévères sur le plan neuropsychiatrique (accès de sommeil, syndromes
confusionnels) et vasculaires (hypotension orthostatique) peuvent
entraîner des chutes dont la gravité est avérée chez les sujets âgés.
En conséquence, le bénéfice thérapeutique ne
permet plus de contrebalancer les risques d’emploi de ces médicaments
dans ses indications vasculaires. Les spécialités Trivastal 20 mg
comprimé enrobé et Trivastal 50 mg comprimé enrobé LP ne doivent donc
plus être prescrites dans les indications suivantes :
- Traitement d’appoint à visée symptomatique du déficit pathologique cognitif et neurosensoriel chronique du sujet âgé ;
- Traitement d’appoint de la claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes[1]
des membres inférieurs (au stade 2) ;
- Manifestations ischémiques en ophtalmologie.
Ce que cette restriction d’indications implique en pratique
Il est recommandé aux prescripteurs :
- de ne plus instaurer ni renouveler de traitement par
piribédil par voie orale dans des indications autres que le traitement
de la maladie de Parkinson en monothérapie ou en association avec la
dopathérapie ;
- d’informer les patients traités par piribédil de cette restriction d’indications ;
- d’envisager, si nécessaire, pour les indications supprimées, une alternative thérapeutique appropriée ;
Il est demandé, dans ce contexte, aux pharmaciens :
- d’informer les patients traités de cette restriction d’indication des spécialités Trivastal 20 mg et Trivastal 50 mg LP ;
- d’orienter les patients en cours de traitement par
ces spécialités pour des indications autres que la maladie de Parkinson
vers leur médecin afin de les arrêter et d’envisager une alternative
thérapeutique appropriée.
L’ANSM rappelle que les
professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet
indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance
au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent
géographiquement et dont les coordonnées sont disponibles sur le site
Internet de l’ANSM:
www.ansm.sante.fr
Les patients et les associations agréées de
patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre
régional de pharmacovigilance.
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Lire aussi
- Trivastal20 mg et Trivastal 50 mg LP par voie orale
(piribédil): restriction des indications de ces spécialités à la maladie
de Parkinson - Lettre aux professionnels de santé (18/09/2013)
(2114 ko)
[1]
L’artériopathie
chronique oblitérante se traduit par un rétrécissement du calibre des
artères qui irriguent les membres inférieurs, à l’origine d’une chute de
l’index de pression systolique.
Trivastal par voie orale : restriction de ses indications au traitement de la maladie de Parkinson - Point d'Information
Lire aussi
- Trivastal20 mg et Trivastal 50 mg LP par voie orale (piribédil):
restriction des indications de ces spécialités à la maladie de Parkinson
- Lettre aux professionnels de santé (18/09/2013) (2114 ko)
Dans le cadre de la réévaluation du rapport bénéfice/risque des
spécialités Trivastal 20 mg comprimé enrobé et Trivastal 50 mg comprimé
enrobé à libération prolongée, l’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) a considéré que les études
relatives aux indications vasculaires (déficit pathologique cognitif et
neurosensoriel, artériopathie des membres inférieurs et manifestations
ischémiques en ophtalmologie) ne permettent plus de répondre aux
critères diagnostiques et d’efficacité actuels.En conséquence, ces deux
spécialités orales de Trivastal sont désormais réservées uniquement au
traitement de la maladie de Parkinson.
La substance active des spécialités Trivastal, le piribédil, est un agoniste dopaminergique non ergoté.
Suite à la réévaluation du rapport bénéfice/risque des deux
spécialités Trivastal par voie orale (20 mg comprimé enrobé et 50 mg
comprimé enrobé LP), l’ANSM a considéré que les études relatives aux
indications vasculaires ne permettent plus de répondre aux critères
diagnostiques et d’efficacité actuels, ni aux standards méthodologiques
en vigueur. L’analyse des données de pharmacovigilance a d’autre part
confirmé les effets indésirables déjà connus du Trivastal, notamment les
atteintes neurologiques et psychiatriques. Il est d’autre part établi
que les effets indésirables sévères sur le plan neuropsychiatrique
(accès de sommeil, syndromes confusionnels) et vasculaires (hypotension
orthostatique) peuvent entraîner des chutes dont la gravité est avérée
chez les sujets âgés.
En conséquence, le bénéfice thérapeutique ne permet plus de
contrebalancer les risques d’emploi de ces médicaments dans ses
indications vasculaires. Les spécialités Trivastal 20 mg comprimé enrobé
et Trivastal 50 mg comprimé enrobé LP ne doivent donc plus être
prescrites dans les indications suivantes :
- Traitement d’appoint à visée symptomatique du déficit pathologique cognitif et neurosensoriel chronique du sujet âgé ;
- Traitement d’appoint de la claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes[1]
des membres inférieurs (au stade 2) ;
- Manifestations ischémiques en ophtalmologie.
Ce que cette restriction d’indications implique en pratique
Il est recommandé aux prescripteurs :
- de ne plus instaurer ni renouveler de traitement par piribédil par
voie orale dans des indications autres que le traitement de la maladie
de Parkinson en monothérapie ou en association avec la dopathérapie ;
- d’informer les patients traités par piribédil de cette restriction d’indications ;
- d’envisager, si nécessaire, pour les indications supprimées, une alternative thérapeutique appropriée ;
Il est demandé, dans ce contexte, aux pharmaciens :
- d’informer les patients traités de cette restriction d’indication des spécialités Trivastal 20 mg et Trivastal 50 mg LP ;
- d’orienter les patients en cours de traitement par ces spécialités
pour des indications autres que la maladie de Parkinson vers leur
médecin afin de les arrêter et d’envisager une alternative thérapeutique
appropriée.
L’ANSM rappelle que les professionnels de santé
doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être
dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de
pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement et dont les
coordonnées sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM:
www.ansm.sante.fr
Les patients et les associations agréées de patients peuvent
également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de
pharmacovigilance.
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[1]
L’artériopathie
chronique oblitérante se traduit par un rétrécissement du calibre des
artères qui irriguent les membres inférieurs, à l’origine d’une chute de
l’index de pression systolique.
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