Écrit par ANSM
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24 Juin 2013
Organisée chaque année le 22 juin, sous
l’impulsion de l’Agence de la biomédecine, la journée nationale de
réflexion sur le don d’organes et la greffe est l’occasion de promouvoir
le don d’organes en France et d’encourager le plus grand nombre de
personnes à partager leur choix avec leurs proches.
L’ANSM
soutient les initiatives de cette journée et rappelle qu’elle assure
des missions de surveillance afin de garantir la sécurité de l’ensemble
de la chaîne de greffe d’organes, de tissus et de cellules d’origine
humaine.
Selon l’Agence de la biomédecine,
82 188 personnes ont été greffées en France depuis 1991 et le seuil de
5 000 greffes par an a été franchi en 2012. Toutefois, cette progression
ne suffit pas encore à répondre aux besoins, car 17 627 personnes
étaient encore en attente d’une greffe en 2012 en France.
Une des missions principales de l’ANSM est la
surveillance, grâce au système de biovigilance, de l’ensemble de la
chaîne de greffe, du prélèvement du donneur au suivi post-greffe du
receveur. Elle soutient donc les initiatives de la journée nationale de
réflexion sur le don d’organes et la greffe.
Le système de biovigilance consiste à
surveiller et prévenir les risques liés à l’utilisation à des fins
thérapeutiques d’éléments et produits issus du corps humain tels que les
organes, les tissus, les cellules et le lait maternel. La biovigilance
comprend également la surveillance des produits entrant en contact avec
les produits issus du corps humain, encore appelés produits
thérapeutiques annexes (solution de conservation d’organe, milieux
d’organo-culture de cornée par exemple). Ce système repose sur le
signalement et la déclaration des incidents et des effets indésirables
liés, ou susceptibles d’être liés, aux produits ou aux activités
associées : prélèvement, préparation, transport, distribution, greffe,
administration. Ces signalements doivent être réalisés, sans délai, par
l’ensemble des professionnels concernés.
La sécurité du prélèvement à la greffe d’organes : un réseau de différents acteurs
L’ANSM
évalue toutes les déclarations d’incidents ou d’effets indésirables qui
lui parviennent. Pour cela elle collabore étroitement avec l’Agence de
la biomédecine, l’Etablissement Français du Sang (EFS), les banques de
tissus, les laboratoires de thérapie cellulaire et les correspondants
locaux de biovigilance. En effet, pour mettre en place et assurer le bon
fonctionnement du système national de biovigilance, l’ANSM s’appuie sur
un réseau de correspondants locaux de biovigilance qui sont nommés par
les établissements hospitaliers.
L’Agence de la biomédecine assure par ailleurs
une mission de veille permanente par l’intermédiaire de ses quatre
services de régulation et d’appui inter-régionaux (SRA). Son
correspondant de biovigilance assure la gestion des déclarations en
liaison avec les SRA ainsi que les expertises liées à la sécurité et à
la qualité des organes et des tissus. Enfin, elle met en place des
actions visant à l’amélioration de la qualité des pratiques dans les
domaines du prélèvement et de la greffe, qui contribuent à garantir la
sécurité du patient.
L’EFS participe au système de biovigilance, par
l’intermédiaire de ses correspondants locaux de biovigilance désignés
dans ses 18 établissements.
Lire aussi
- Communiqué de presse de l’Agence de la biomédecine
Journée
nationale de réflexion sur le don d’organes - "Vous avez fait votre
choix : dites-le à vos proches, maintenant" - Point d'Information
Organisée chaque année le 22 juin, sous l’impulsion de l’Agence
de la biomédecine, la journée nationale de réflexion sur le don
d’organes et la greffe est l’occasion de promouvoir le don d’organes en
France et d’encourager le plus grand nombre de personnes à partager leur
choix avec leurs proches.
L’ANSM soutient les initiatives de
cette journée et rappelle qu’elle assure des missions de surveillance
afin de garantir la sécurité de l’ensemble de la chaîne de greffe
d’organes, de tissus et de cellules d’origine humaine.
Selon
l’Agence de la biomédecine, 82 188 personnes ont été greffées en France
depuis 1991 et le seuil de 5 000 greffes par an a été franchi en 2012.
Toutefois, cette progression ne suffit pas encore à répondre aux
besoins, car 17 627 personnes étaient encore en attente d’une greffe en
2012 en France.
Une des missions principales de l’ANSM est la surveillance, grâce au
système de biovigilance, de l’ensemble de la chaîne de greffe, du
prélèvement du donneur au suivi post-greffe du receveur. Elle soutient
donc les initiatives de la journée nationale de réflexion sur le don
d’organes et la greffe.
Le système de biovigilance consiste à surveiller et prévenir les
risques liés à l’utilisation à des fins thérapeutiques d’éléments et
produits issus du corps humain tels que les organes, les tissus, les
cellules et le lait maternel. La biovigilance comprend également la
surveillance des produits entrant en contact avec les produits issus du
corps humain, encore appelés produits thérapeutiques annexes (solution
de conservation d’organe, milieux d’organo-culture de cornée par
exemple). Ce système repose sur le signalement et la déclaration des
incidents et des effets indésirables liés, ou susceptibles d’être liés,
aux produits ou aux activités associées : prélèvement, préparation,
transport, distribution, greffe, administration. Ces signalements
doivent être réalisés, sans délai, par l’ensemble des professionnels
concernés.
La sécurité du prélèvement à la greffe d’organes : un réseau de différents acteurs
L’ANSM
évalue toutes les déclarations d’incidents ou d’effets indésirables qui
lui parviennent. Pour cela elle collabore étroitement avec l’Agence de
la biomédecine, l’Etablissement Français du Sang (EFS), les banques de
tissus, les laboratoires de thérapie cellulaire et les correspondants
locaux de biovigilance. En effet, pour mettre en place et assurer le bon
fonctionnement du système national de biovigilance, l’ANSM s’appuie sur
un réseau de correspondants locaux de biovigilance qui sont nommés par
les établissements hospitaliers.
L’Agence de la biomédecine assure par ailleurs une mission de veille
permanente par l’intermédiaire de ses quatre services de régulation et
d’appui inter-régionaux (SRA). Son correspondant de biovigilance assure
la gestion des déclarations en liaison avec les SRA ainsi que les
expertises liées à la sécurité et à la qualité des organes et des
tissus. Enfin, elle met en place des actions visant à l’amélioration de
la qualité des pratiques dans les domaines du prélèvement et de la
greffe, qui contribuent à garantir la sécurité du patient.
L’EFS participe au système de biovigilance, par l’intermédiaire de
ses correspondants locaux de biovigilance désignés dans ses 18
établissements.
Lire aussi
- Communiqué de presse de l’Agence de la biomédecine
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