| 04 Septembre 2014
Suite aux propos tenus par Manuels Valls lors de l'Université d'été  du MEDEF, le syndicat Bioprat rappelle au Premier Ministre que,  derrière leur mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs  d’entreprises, mis en danger par une réforme en totale contradiction  avec son attachement récemment affiché envers les entrepreneurs en tant  qu'acteurs majeurs du tissu économique du pays. 
 Dans  un climat où le chômage explose, le syndicat BIOPRAT estime que plus de  2000 emplois ont déjà disparu des suites de l'application de la réforme  de la biologie. En cause, des normes insupportables pour les  laboratoires indépendants dont l'application aboutit à la  financiarisation du secteur, au détriment de l'emploi et de la santé  publique.
 
 Le syndicat rappelle que derrière leur  mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs d’entreprises et  que l'esprit et les effets de cette réforme sont en totale contradiction  avec l’attachement récemment affiché pour ces derniers par le premier  ministre lors de l'Université d'été du MEDEF.
 
 Il  rappelle par ailleurs que les modifications récemment apportées à la loi  DUFLOT prouvent qu'il est possible de réviser une réforme votée dans le  cas où elle est perçue comme contre-productive, voire nocive, par les  acteurs de terrain.
 
 Dans ce cadre, et devant la gravité  de la situation, le syndicat BIOPRAT demande un moratoire sur la  réforme de la biologie, un report des dates butoirs et une renégociation du texte de loi qui permette aux biologistes d’exercer normalement leur mission sanitaire.