Le syndicat BIOPRAT interpelle Thierry Mandon sur les dégâts causés par le COFRAC sur le secteur de la biologie médicale
				
							
								
					
				
							
								
					
				
					
						
		| 18 Juillet 2014
Le  syndicat BIOPRAT interpelle Thiery Mandon, nouveau secrétaire d'État à  la Réforme de l'État, sur la destruction en cours du réseaux des  laboratoires de proximité opérée dans le cadre de la réforme de la  biologie. Une réforme qui donne tous pouvoirs sur le secteur à un  organisme privé, le COFRAC, véritable bras armé de l'opération de rachat  des laboratoires indépendant au profit des grands groupes financiers.
 Le  syndicat  BIOPRAT rappelle qu’il existe une réalité d’entreprise  derrière les laboratoires d’analyses et que celle-ci est sciemment  bafouée par une réforme écrite dans le seul but de permettre leur mise  en vente au profit des grands groupes financier.
 
 Il  dénonce l’abus de normes utilisé  comme illusion de sécurité, mais  surtout comme une arme servant à pousser les biologistes à vendre.
 
 Sur la plan de la santé publique, le laboratoire étant vidé de ses  moyens suite à son rachat, il devient une bombe à retardement sanitaire  car aucune analyse ne peut plus être réalisée sur place, ce qui met en  danger la santé des patients.
 
 Le syndicat BIOPRAT  dénonce le COFRAC, vérificateur et ordonnateur de la mise en vente au  nom de ces normes, qui harcèle les biologistes au point de pousser  certains à envisager le suicide.
 
 Le syndicat BIOPRAT  rappelle que les laboratoires de proximité sont les plus menacés par  cette réforme, alors qu’ils participent à la cohésion sociale et  constituent un frein à la désertification médicale.
 
 De  part la catastrophe sociale et entrepreneuriale qu’elle produit, cette  réforme se trouve en totale contradiction avec les engagements du  gouvernement  à protéger avant tout les entreprises, en premier lieu les  plus fragiles.
 
 Face à cette situation, le syndicat  BIOPRAT interpelle en urgence Thierry Mandon, garant  de cet engagement,  et lui demande de préparer au plus vite une remise à plat de cette  réforme tant dans l’intérêt des laboratoires de biologie médicale que du  patient.






