Écrit par AFC			
				
			|	
						
				26 Juillet 2013			
			
				
		
				
				
		
Paris,  le 23 juillet 2013 – Au moment même où les 
médecins américains  préconisent le 
recours à la 
chiropraxie dans leur revue de référence,  le 
Journal of the american medical association (Jama), les  chiropracteurs français apprennent que le 
Conseil d’Etat a annulé – pour  la 
seule raison de forme – le 
décret relatif à la 
formation  des chiropracteurs et à l’
agrément des établissements de formation en  chiropraxie, suite au recours formulé par l’Ordre des médecins.
Le  18 juillet, l’Association française de chiropraxie apprenait que le  Conseil d’Etat venait de statuer sur les différents recours déposés par  le Conseil national de l’Ordre des médecins et celui  des masseurs-kinésithérapeutes contre l’ensemble des textes réglementant  la profession de chiropracteurs, et notamment les décrets n° 2011-32 du  7 janvier 2011 relatif aux actes et aux conditions d'exercice de la  chiropraxie et n° 2011-1127 du 20 septembre 2011 relatif à la formation  des chiropracteurs et à l'agrément des établissements de formation en  chiropraxie.
L’AFC se satisfait de la seule annulation du décret  relatif à la formation des chiropracteurs, pour la seule raison de  forme, ce dernier n’ayant pas été soumis pour avis à la Haute Autorité  de Santé.
L’AFC se réjouit en outre du rejet de l’ensemble des  recours dirigés contre le décret relatif aux actes et aux conditions  d’exercices des chiropracteurs. En l’espèce, la haute juridiction  conforte les chiropracteurs dans leur exercice, en confirmant notamment  la possibilité d’exercer des actes de chiropraxie en dehors de tout  diagnostic médical préalable. L’argument, soutenu par l’Ordre, d’une  supposée atteinte au principe de précaution ou de protection de la santé  publique a également été écarté, faute pour les requérants d’apporter «  des précisons suffisantes pour en apprécier le bien-fondé ».
Une opportunité de renforcer la formation des chiropracteursPlutôt  que de voir dans cette procédure la seule marque du conservatisme voire  du corporatisme du Cnom, l’AFC préfère au contraire s’inscrire dans une  dynamique positive de révision du décret relatif à la formation.  Rappelons en la matière que l’unique instance de représentation  des chiropracteurs français s’est toujours prononcée en faveur d’un  nombre plus élevé d’heures d’enseignement. Là où le texte français  prévoyait un minimum de 3 520 heures, la profession prône un alignement  sur les directives des instances internationales de chiropraxie, soit un  minimum de 5 500 heures.
Une formation à la hauteur des missions et de la reconnaissance de la chiropraxiePour  étayer sa position auprès de Madame la ministre des affaires sociales  et de la santé, l’AFC ne manquera pas de faire valoir la récente  publication du Journal of the American medical association. Dans son  numéro d’avril, l’association américaine recommande pour la première  fois le recours à la chiropraxie dans la prise en charge des lombalgies.  Selon l’article, la chirurgie n’est généralement pas nécessaire et ne  devrait être envisagée que dans le cas où les thérapies conservatives  auraient échoué.
Dans la négociation, l’AFC pourra en outre faire  valoir les récents travaux de l’Académie nationale de médecine qui  attestait, dans son rapport de mars 2013 sur la place des thérapies  manuelles dans les thérapies complémentaires, de la bonne qualité de la  formation dispensée par l’Institut franco-européen de chiropraxie par  ces mots : «Le programme des études est, à en juger par l’intitulé  des matières, très proche de celui des deux premiers cycles des études  médicales, et l’enseignement particulier de la chiropraxie semble limité  aux techniques, sans questions conceptuelles affichées. L’effectif des  enseignants des deux sites est de 65, dont 10 médecins ». 
Philippe  Fleuriau, président de l’Association française de chiropraxie, estime  que « la profession de chiropracteur a vocation à sortir grandie de ces  querelles de chapelles très françaises. Je suis depuis longtemps dans  l’attente d’un rendez-vous avec les services de Madame Marisol Touraine.  J’espère que l’actualité institutionnelle et scientifique de notre  profession précipitera cette rencontre » ajoute-t-il.
La chiropraxieMédecine  manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, la  chiropraxie a pour objet le diagnostic, le traitement et la prévention  des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur (également appelés  troubles musculo-squelettiques) et de leurs conséquences, notamment au  niveau de la colonne vertébrale et des membres. Reconnue, au niveau  international, par l’Organisation mondiale de la santé, et en  France, par le code de la santé publique, la chiropraxie est remboursée  par la plupart des complémentaires santé.
La chiropraxie en FranceLa  chiropraxie est dispensée en France par 700 chiropracteurs. Les  chiropracteurs sont les seuls thérapeutes non-médecins habilités à  pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est à  dire sans avis médical préalable. Les chiropracteurs ont tous suivi  un cursus de six années d’études à temps plein soit 5 500 heures dont  1000 heures de stages cliniques. Cette formation garantit un degré  maximal de qualité et de sécurité des soins dispensés.
L’Association française de chiropraxie (AFC)L’AFC  est l’unique instance nationale de représentation des chiropracteurs  français. Elle assure la promotion de la profession auprès des pouvoirs  publics et des institutions de santé. Elle travaille quotidiennement à  l’obtention d’une législation et d’une réglementation à la hauteur de la  pratique de la chiropraxie dans les autres pays industrialisés. L’AFC  œuvre en outre à une meilleure connaissance de la chiropraxie par le  grand public et à l’amélioration de son remboursement par les mutuelles  afin de favoriser un accès aux soins le plus large possible.