| 29 Octobre 2024
Le système de santé  français s’effondre sous le poids des pseudos réformes "d'améliorations"  ainsi que des coupes budgétaires, et les médecins fuient dans le déni  des derniers hypocrites ministres de la santé adeptes du "tout va très  bien madame la marquise".
1 130 départs  en 2022, soit une hausse de 47 % par rapport à 2021, témoignent de  l’ampleur du malaise. On attend les chiffres de 2023 !
Les  soignants quittent une France qui les pousse à bout : bureaucratie  écrasante, salaires plafonnés, mépris en 13eme mois et impôts qui ne  cessent d’augmenter sous Macron, bientôt Barnier. 
Face à cela, des destinations comme le Québec deviennent irrésistibles.
Là-bas,  27 000 postes sont à pourvoir d’ici 2026, avec des salaires jusqu’à 50 %  plus élevés qu’en France, pour une charge de travail bien plus  raisonnable.
Un médecin québécois peut espérer gagner entre 200 000 et 300 000 euros par an. 
Ce  n’est pas seulement la rémunération qui fait la différence, mais aussi  un environnement de travail plus sain, où la bureaucratie est réduite et  où la pression quotidienne sur les soignants est moindre.
En France, les hôpitaux sont au bord de la rupture....depuis si longtemps qu'on nanalise les drames qui s'y jouent chaque jours.
Les  urgences ferment les unes après les autres, les médecins hospitaliers  sont épuisés par des gardes interminables, et les libéraux croulent sous  les tâches administratives. 
Dans  ce chaos, les déserts médicaux s’étendent, privant des millions de  Français d’un accès adéquat aux soins. Les "réformes" Macronisantes,  notamment la loi Rist, qui impose des plafonnements pour les  intérimaires hospitaliers, n’ont fait qu’amplifier le malaise avec des  conséquences dramatiques
Le prochain  gouvernement, sous la houlette de Michel Barnier, semble déterminé à  suivre la même trajectoire : augmenter les impôts pour combler les  déficits et continuer à réaliser des économies sur la santé. 
Les médecins le savent : rester en France signifie sacrifier leur qualité de vie et leur bien-être professionnel. 
Pendant  ce temps, des pays comme le Québec, qui valorisent les soignants, leur  offrent des opportunités inégalées pour exercer leur métier dans des  conditions dignes.
Exercer à l’étranger devient plus qu’un choix professionnel, c’est une question de survie pour les médecins français. 
Et  augmenter le numerus clausus en continuant à mépriser le travail et le  rôle essentiel des soignants n'apportera aucune solution si la fuite des  blouses blanches continue.
Tant que la  politique ne remettra pas la santé publique au cœur de ses priorités,  la France continuera de perdre ses meilleurs talents, accélérant ainsi  l’effondrement de son propre système de santé. 









