altSécurité de la rétine soumise à un rayonnement lumineux proche infrarouge dans la restauration photovoltaïque de la vision

H. Lorach, J. Wang, Y. Lee, R. Dalal, P. Huie and D. Palanker

Validation ex-vivo d'implants sous-rétiniens photovoltaïques sur des rétines dégénérées de primates

PH. Prevot, S. Picaud


Paris, France - le 07 janvier 2016 - Pixium Vision (FR0011950641 - PIX), société qui développe des systèmes de vision bionique innovants pour permettre aux patients ayant perdu la vue de vivre de façon plus autonome, a annoncé que de nouvelles données précliniques de sécurité thermique et de faisabilité positives de PRIMA, son deuxième Système de Restauration de la Vision (SRV), ont été publiées et présentées.

 

Pour Khalid Ishaque, Directeur Général de Pixium Vision, «Nos prestigieux partenaires académiques ont, de nouveau, généré d'importantes données précliniques qui soulignent le progrès du développement de PRIMA, notre système de deuxième génération. L'équipe de l'Université de Stanford a démontré la sécurité thermique de PRIMA en utilisation chronique et, en parallèle, l'Institut de la Vision à Paris a testé l'implant PRIMA sur une rétine de primate, modèle réaliste de rétine humaine dégénérée." Khalid Ishaque ajoute : « Nous sommes convaincus que le profil de sécurité de PRIMA continuera à être très positif. Pixium Vision et ses partenaires vont générer de nouvelles données de sécurité pour atteindre l'objectif de la société : une première implantation de PRIMA chez l'Homme en 2016. »

 

L'étude, dirigée par H. Lorach et le professeur D. Palanker du Département d'Ophtalmologie et du Laboratoire Hansen de Physique Expérimentale à l'université de Stanford, a démontré la sécurité thermique de la stimulation proche-infrarouge de PRIMA dans un modèle animal établi pour l'évaluation des dommages par traitement laser de la rétine. Le modèle choisi fournit une estimation prudente par rapport au modèle humain. Dans des conditions typiques d'utilisation de l'implant PRIMA (5mW/mm2, impulsions de 5ms à 20-40Hz), l'augmentation de la température estimée varie de 0,17 ° C à 0,43 ° C. Le système répond aux exigences des normes existantes pour les dispositifs médicaux implantables actifs qui limitent l'augmentation de la température à 2°C. Ainsi, au niveau de puissance permettant la stimulation in vivo de l'implant PRIMA, l'augmentation de la température estimée est 4 fois inférieure aux exigences normatives.

En parallèle, PH. Prevot et S. Picaud de l'Institut de la Vision à Paris, ont démontré que l'implant PRIMA, placé sous une rétine de primateles photorécepteurs ont été précédemment retirés, activait électriquement, bien en-deçà des limites de sécurité optique, les cellules ganglionnaires à la surface de la rétine (où le nerf optique débute). L'équipe a pu déterminer, dans un modèle réaliste de rétine dégénérée, des seuils d'activation bien en-deçà des limites de sécurité optiques et démontrer des réponses cohérentes, reproductibles et spatialement localisées à différents motifs projetés sur l'implant.

Pour accéder à la publication, cliquer sur le lien suivant:

https://www.osapublishing.org/boe/abstract.cfm?uri=boe-7-1-13&origin=search

 

Pour accéder au programme scientifique, cliquer sur le lien suivant:

http://www.artificial-vision.org/#scientific-programme