| 05 Décembre 2017
Paris, le 1er décembre 2017 - A  l'occasion de la seconde lecture du projet de loi de financement de la  sécurité sociale (PLFSS) 2018, l'Assemblée nationale, à l'initiative du  rapporteur général de la commission des affaires sociales, a supprimé  l'amendement 14bis adopté au Sénat visant à exclure les médicaments  génériques de l'assiette de la taxe sur le chiffre d'affaires des  grossistes-répartiteurs.
 Cette  mesure d'urgence était particulièrement attendue par la profession dans  un contexte de très grande fragilité économique de la filière. La  CSRP appelle le gouvernement à lancer urgemment la refonte du système  de rémunération de la répartition pharmaceutique devenu inadapté du fait  de sa trop grande dépendance au prix des médicaments ainsi que l'a rappelé la  Cour des Comptes dans son rapport publié au mois de septembre. « Le  gouvernement n'a pas saisi l'occasion de ce PLFSS pour adopter une  première mesure à même de ralentir l'érosion économique de la  répartition. C'est d'autant plus regrettable que la répartition est un  des leviers de développement du marché des génériques, développement que  le gouvernement appelle de ses vœux. Le système de rémunération des  répartiteurs est devenu obsolète et n'assure plus un niveau de  ressources suffisant aux grossistes-répartiteurs. Ce  modèle n'est plus soutenable et menace l'égalité d'accès aux  médicaments. Nous ne pouvons plus attendre. Plusieurs hypothèses sont  sur la table et nous appelons le gouvernement à ouvrir des négociations  dès le début de l'année prochaine. Lors de la première lecture, la  ministre de la Santé s'est engagée à nous recevoir. Il lui revient de  tenir son engagement et de lancer au plus vite une réforme courageuse et  ambitieuse du modèle de rémunération de la répartition. » commente Olivier Bronchain, président de la Chambre Syndicale de la Répartition Pharmaceutique.