| 11 Octobre 2017
En  combinant les niveaux de contamination observés et les simulations  numériques  effectuées par l’IRSN, il semble que les masses d’air contaminées  mesurées en Europe aient pour origine les régions sud de l’Oural. Compte  tenu de la quantité de ruthénium 106 pouvant être à l’origine de la  pollution atmosphérique observée en Europe, il apparait  que des mesures de protection des populations auraient pu être  nécessaires à proximité du lieu des rejets. Il est à noter que la  détection du ruthénium seul exclut la possibilité d’un accident sur un  réacteur nucléaire qui se traduirait par la présence d’autres  radionucléides. Le ruthénium peut être présent dans les installations  du cycle du combustible nucléaire, dans celles de fabrication de sources  radioactives, ou dans des générateurs de courant utilisés pour  alimenter électriquement les satellites. Des échanges  tenus avec les homologues allemands (BfS) de l’IRSN montrent qu’ils  arrivent à des conclusions similaires.»