altUne délégation, emmenée par Roland Ries, maire de Strasbourg, avec Philippe Richert, président de la région Grand Est, Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, Rémy Bertrand, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin, Catherine Trautmann, vice-présidente de l’Eurométropole, Pascal Mangin, président de la commission Culture de la région Grand Est, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg, et Guillaume Facchi, directeur des Opérations du pôle de compétitivité Alsace BioValley, a défendu ce mercredi à Paris la candidature de Strasbourg à l’accueil de l’Agence européenne du Médicament qui, conséquence du Brexit, devra quitter à terme son siège londonien.

Cette délégation a été reçue dans l’après-midi au ministère de la Santé par Geneviève Fioraso, présidente du jury chargé d’auditionner les candidatures des 8 villes françaises en lice.

«Strasbourg - en raison de sa dimension européenne et de coopération transfrontalière et grâce à son écosystème unique dans le domaine de la santé - constitue la meilleure chance française dans la compétition européenne pour l'accueil de l'Agence du Médicament», a souligné en introduction le maire de Strasbourg, après avoir insisté sur la forte unité qui fédère l'ensemble des acteurs autour de cette candidature.

«Strasbourg ne propose pas simplement une localisation, elle propose aussi un projet d’implantation global et durable avec une véritable stratégie de site, à proximité des institutions européennes, au cœur d’un écosystème fertile et dynamique, avec un dispositif d’accueil pour les collaborateurs et les experts de l’Agence. Strasbourg est la seule candidature française et européenne, elle est donc un atout pour notre pays dans le cadre de cette compétition qui se joue à l’échelle européenne », a mis en avant pour sa part Catherine Trautmann, qui a présenté les détails et les atouts de la candidature.

Capitale parlementaire européenne, seconde ville diplomatique de France, terre d’excellence scientifique avec 4 Nobel en exercice et une Université de rang mondial, siège de la Pharmacopée européenne, positionnée au cœur d’un vaste ensemble franco-germano-suisse dédié à l’innovation thérapeutique, Strasbourg dispose d’atouts qui à la fois la distinguent et légitiment pleinement sa candidature.

Dès l’annonce du Brexit, Strasbourg a fait connaître auprès du gouvernement son souhait d’accueillir l’Agence. Dans la foulée a été créée une «task force», réunissant la Ville, l’Eurométropole, la Région et le Département, pour travailler de concert à la préparation du dossier de candidature, en lien étroit avec l’Université, Alsace BioValley, l’Agence de développement d’Alsace (ADIRA) et la Chambre de Commerce et d’Industrie.

En proposant d’installer l’Agence européenne du Médicament à côté du Parlement européen dans le quartier d’Affaires international, Strasbourg offre un site unique de visibilité et de reconnaissance.

A l’issue de cette série d’auditions, trois villes seront retenues par la commission. L’une d’elles sera choisie dans les prochains jours par le Premier Ministre.