altDans le prolongement du courrier qui a été adressé aux oncologues le 15 février 2017 et compte tenu de l’existence d’une alternative thérapeutique en situation adjuvante dans cette indication (paclitaxel[1] ), l'Institut National du Cancer (INCa) en lien avec l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) recommande à titre de précaution, après consultation de professionnels de santé, d’éviter temporairement l’utilisation du docetaxel dans les cancers du sein localisés, opérables.

L’ANSM veille à garantir l’approvisionnement du territoire national en paclitaxel.

Cette recommandation ne concerne pas, à ce stade, l’utilisation du docetaxel dans ses autres indications thérapeutiques. La plus grande vigilance reste néanmoins nécessaire et chaque indication doit être individuellement évaluée avec information des patients sur les différentes options thérapeutiques.

L’INCa et l’ANSM reviendront vers les professionnels de santé pour partager les résultats des différentes investigations actuellement menées et adapter en conséquence les mesures.

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement. Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de pharmacovigilance.
Pour plus d’information : Déclarer un effet indésirable
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[1] En traitement adjuvant, le Paclitaxel est indiqué dans le traitement du carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire après un traitement par anthracycline et cyclophosphamide (traitement AC). Le traitement adjuvant par Paclitaxel doit être considéré comme une alternative à une prolongation du traitement par AC.