Des mesures s’imposent pour réduire les répercussions sur la santé de l’usage nocif de l’alcool

11 FÉVRIER 2011 Genève – D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les politiques doivent être plus largement appliquées si l’on veut sauver des vies et réduire les répercussions sur la santé de la consommation nocive d’alcool. L’usage nocif de l’alcool entraîne 2,5 millions de décès chaque année, ainsi que des maladies et des traumatismes en grand nombre et affecte de plus en plus les jeunes générations et les buveurs dans les pays en développement.

On définit l’usage nocif de l’alcool comme une consommation excessive au point qu’elle entraîne des dommages pour la santé et souvent également des conséquences sociales indésirables.

Le Rapport de situation mondial sur l’alcool et la santé (Global Status Report on Alcohol and Health) analyse les données disponibles sur la consommation d’alcool, ses conséquences et les interventions pouvant être menées au plan des politiques aux niveaux mondial, régional et national.

D’après le Dr Ala Alwan, Sous-Directeur général de l’OMS pour les maladies non transmissibles et la santé mentale, « De nombreux pays reconnaissent les graves problèmes de santé publique provoqués par l’usage nocif de l’alcool et ont pris des mesures pour en prévenir les conséquences sanitaires et sociales et traiter les personnes qui en ont besoin. Mais il est clair qu’il faut faire beaucoup plus pour réduire le nombre de décès et les souffrances associées à l’ usage nocif de l’alcool ».

L’usage nocif de l’alcool a de nombreuses répercussions sur la santé publique, à savoir :