altAlors que les groupes armés ont poursuivi leur avancée sur Bangui, la capitale de la République centrafricaine, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, continue de venir en aide aux personnes déplacées.

 

« Les combats n'ont pas encore atteint la capitale, mais les habitants de Bangui sont bien sûr très inquiets », fait remarquer Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR en République centrafricaine. « Nous demandons à toutes les parties au conflit de respecter les populations civiles ainsi que leurs biens, et de leur garantir un accès à l'assistance fournie par les organisations humanitaires. En tant qu'intermédiaire neutre, impartial et indépendant, nous maintenons nos contacts avec l'ensemble des acteurs armés. »

 

Le CICR a constaté dans plusieurs endroits que de nombreuses personnes avaient été forcées à fuir et qu’elles s’étaient réfugiées aux alentours des villes. « Certaines se sont enfuies dans la brousse par crainte de rentrer chez elles », observe M. Georgantas.

 

« Une de nos priorités consiste maintenant à porter assistance à ces personnes, en collaboration avec la Croix-Rouge centrafricaine, en leur fournissant de l'eau, des installations sanitaires et des articles de première nécessité ». Par ailleurs, les équipes du CICR se préparent à évaluer les besoins de ceux qui ont fui vers des zones rurales et qui n'ont pas encore été localisés, afin de pouvoir leur porter secours, dès que les conditions de sécurité le permettront.

 

Le CICR poursuit ses activités en République centrafricaine grâce au concours de 14  collaborateurs internationaux et de 200 employés centrafricains. Par mesure de sécurité, l’institution a réorganisé temporairement son dispositif dans le pays. Jeudi, huit de ses collaborateurs ont été transférés temporairement vers Yaoundé, au Cameroun.

 

Depuis une semaine, le CICR a :