altGenève / Niamey (CICR) – Depuis ce lundi 2 juillet, 32 cas de choléra ont été recensés dans le village de Wabaria, situé au bord du fleuve Niger, à proximité de Gao, dans le nord du Mali. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a immédiatement soutenu le centre de traitement installé sur les lieux par les autorités sanitaires, afin d’éviter une propagation de la maladie. Deux personnes sont déjà décédées, mais la situation semble maintenant sous contrôle.

« Ce mercredi, nous avons identifié sept nouvelles personnes atteintes du choléra dans ce village, soit deux fois moins que la veille, et il n’y a pas eu de nouveau décès », indique Annick Hamel, coordonnatrice médicale du CICR pour le Mali et le Niger. « Cette évolution est positive, mais il faut que la population reste vigilante et qu’elle suive les recommandations sur les mesures d’hygiène à prendre. » Le choléra est provoqué par une bactérie qui se propage notamment par l’ingestion d’eau contaminée et lorsqu’il y a un manque d’hygiène.

Le CICR a fourni au centre de traitement des médicaments tels que des solutés, des sels de réhydratation orale, de la doxycycline et des intrants médicaux, ainsi que de l’eau en bouteille et des produits d’hygiène et d’assainissement. Il envisage maintenant de fournir au centre, dans la mesure du possible, de l’eau potable en plus grande quantité ainsi que du chlore, et d’intervenir pour remettre en état une pompe du village.

Les radios locales ont commencé à diffuser des messages de prévention sur leurs ondes, et des volontaires de la Croix-Rouge malienne font du porte-à-porte pour distribuer des produits de traitement et de l’eau.

Le CICR suit toute information relative à d’éventuels nouveaux cas de choléra, dans d’autres régions du Mali ou au Niger voisin.