| 20 Janvier 2012
Une étude menée par Eric Vivier et Sophie Ugolini du Centre  d'Immunologie de Marseille-Luminy (Inserm/CNRS/Université Aix Marseille)  vient de mettre en évidence chez la souris un gène qui, muté, permet de  stimuler les défenses immunitaires pour mieux lutter contre les tumeurs  et les infections virales. Alors que ce gène était connu pour activer  une des premières lignes de défense de l'organisme (les cellules Natural  Killer ou NK), son inactivation rend paradoxalement ces cellules NK  hypersensibles aux signaux d'alerte envoyés par les cellules malades.  Ces nouvelles données, essentielles pour comprendre le fonctionnement de  ces cellules-clés de l'immunité, pourraient ouvrir une  nouvelle voie  thérapeutique contre les infections. Elles suggèrent aussi que la  fonction des cellules NK doit être finement régulée pour garantir une  réaction immunitaire optimale. Le détail de ces travaux  est publié dans  la revue Science datée du 20 janvier 2012.