30 Octobre 2018
|A la suite des résultats d’une enquête[1] conduite sur la base des données de l’Assurance maladie, qui met en évidence un respect insuffisant de la surveillance biologique des patients traités par antipsychotiques, l’ANSM rappelle les recommandations de suivi cardio-métabolique émises en 2010.
Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie.
Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient.
1. Avant le traitement, il est recommandé de :
2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique
La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré.
3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :
[1] Enquête du Dr. Marine Le Pierres pour sa thèse de psychiatrie, soutenue le 11 octobre 2018 à l’Université de Nantes.