| 04 Mars 2011
Une équipe du laboratoire de chimie bactérienne (CNRS, Marseille)  vient de démontrer que le dioxyde de carbone (CO2) est un acteur  impliqué in vivo dans la formation de dommages oxydatifs. En effet, chez  l'organisme modèle Escherichia coli, en condition de stress oxydant,  certains dommages (mort cellulaire, augmentation de certaines lésions  sur l'ADN, fréquence des mutations…) augmentent en fonction de la teneur  atmosphérique en CO2. La gamme de concentration en CO2 étudiée va de 40  ppm1 aux prévisions attendues pour 2100 (1000 ppm). D'après ces  résultats, l'augmentation prédite en CO2 atmosphérique devrait avoir des  effets directs sur des organismes vivants. Ces travaux sont publiés le  25 février 2011 dans la revue EMBO reports.