| 23 Octobre 2012
Par l’intermédiaire de son syndicat, les industriels du DIV proposent à ses partenaires organisateurs de congrès, la rationalisation des coûts par la création d’un grand congrès de la biologie médicale.
Dans le domaine du diagnostic in vitro, et comme dans la plupart des industries, les industriels font face à une hausse des matières premières, des frais de structure et de la masse salariale, ce qui contribue à une érosion continue de leur marge. De plus, face à la consolidation des laboratoires de Biologie Médicale, ils subissent directement les effets du volume liés à cette concentration. Il en résulte une très forte pression sur les prix de vente de leurs produits.
Pris dans cet étau, les industriels du diagnostic in vitro sont déjà en difficulté avec une baisse en 2011 de -0,4% de leur chiffre d’affaires.
Dans ce contexte économique difficile, les industriels réunis autour de leur syndicat (SIDIV) ont entamé une réflexion sur une rationalisation de leurs frais de représentations (déplacements, mises à dispositions, locations de stands, etc.), mobilisés à l’essentiel pour les rencontres professionnelles. En effet, une mutualisation plus pertinente des ressources est possible en ouvrant une réflexion sur la gestion du nombre des congrès (plus que chargé !). Le SIDIV propose donc de réunir un maximum d’acteurs sur un seul et même évènement, un grand congrès de la biologie médicale.
En France, deux regroupements majeurs et un rendez-vous périodique peuvent être concernés. C’est le cas du CNBH - Colloque National des Biologistes des Hôpitaux (piloté par le syndicat des biologistes hospitaliers itinérants) en septembre, et des JIB - Journées Internationales de Biologie (pilotées par le syndicat des biologistes) en novembre. À quoi peut s’ajouter un rendez-vous itinérant, le Colloque IBS du CORATA (piloté par
l’association pour la formation continue des biologistes et autres personnels de laboratoire).
Organisé en un seul lieu, dans une logique de mutualisation des coûts et des ressources, l’événement serait l’occasion de constituer un congrès scientifique pluridisciplinaire permettant une offre de formation enrichie et renouvelée. Un état des lieux pertinent de la dynamique propre au domaine la biologie médicale en résulterait qui donnera matière à alimenter la réflexion au niveau européen, puisque qu’en 2015 est déjà prévu que le grand congrès européen itinérant de la biologie se tienne à Paris.
D’ores et déjà, les industriels du diagnostic in vitro ont réduit la surface de leurs stands pour les JIB 2012. Ils comptent bien maintenir cette réduction en 2013, et poursuivre leurs discussions avec les organisateurs du CNBH et du Colloque IBS du CORATA.
À propos du Syndicat de l’Industrie du Diagnostic In Vitro :
Créé en 1977, le Syndicat de l’Industrie du Diagnostic In Vitro (SIDIV) fédère la majorité des acteurs du diagnostic in vitro. Avec près de 80 sociétés adhérentes, il représente plus de 95% du chiffre d’affaires de la profession soit 1,79 milliard d’euros annuels. Le SIDIV, interlocuteur privilégié et référent des pouvoirs publics, défend les intérêts matériels, moraux et économiques de ses adhérents. Au-delà de sa mission d’étude et de défense des intérêts de la profession, le SIDIV s’engage au quotidien pour la reconnaissance du rôle stratégique du diagnostic in vitro dans toutes les décisions de santé.
Pour en savoir plus : www.sidiv.fr