altProximité, accessibilité et innovation pour chacun

L’ éducation thérapeutique des patients :
une approche pluridisciplinaire dans les cliniques et hôpitaux privés des Pays de la Loire Une priorité de santé publique La loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) de 2009 a donné un cadre juridique à une pratique courante : l’éducation thérapeutique du patient (ETP). Autrement dit, la transmission, par les soignants, d’une partie de leur savoir et de leur savoir-faire aux malades atteints de maladies chroniques, afin d’améliorer leur prise en charge.

Tour d’horizon des programmes mis en oeuvre par les établissements membres de la FHPPL.

Prévenir et limiter les conséquences de la maladie chronique alt
Aujourd'hui, en France, 20 % de la population vit avec une maladie chronique. Avec l’accroissement de l’espérance de vie, ce chiffre va progresser. L’apparition d’une maladie chronique est souvent liée à de « mauvais » comportements : alimentation déséquilibrée, sédentarité, tabagisme et autres addictions à l’origine de problèmes cardio-vasculaires, de diabètes ou encore de cancers.

Les campagnes d’information tentent d'éviter leur survenue, mais, une fois la maladie installée, c’est l'éducation thérapeutique du patient (ETP) qui prend le relais. Son objectif : limiter les complications et les handicaps, et diminuer – si possible – les décès prématurés.

La pédagogie et l’écoute, clés de l’auto-responsabilisation
Dans chaque établissement membre de la FHPPL où un programme d’éducation thérapeutique du patient (PETP) est proposé, tous les personnels sont parties prenantes : infirmiers, pharmaciens, médecins, psychologues, diététiciens, aide-soignants... En s’adaptant à l’état de chaque patient concerné, le PETP le responsabilise et l’aide à acquérir des compétences pour « s’auto-soigner ». L’objectif est de rendre les malades de longue durée plus autonomes, en leur permettant de s’approprier de nouveaux savoirs grâce auxquels ils accepteront plus facilement les traitements et qui amélioreront leur qualité de vie.


alt


Un engagement de long terme de l’équipe soignante, du malade et de l’entourage

Selon le cas, le PETP est réalisé soit en hospitalisation complète, soit en hospitalisation de jour. Les pratiques transmises aux patients vont du simple apprentissage de gestes techniques à l’aide psychologique et sociale, en passant par la sensibilisation des proches aux bons comportements de santé à adopter. C’est le cas par exemple à la clinique St Charles, à La Roche-sur-Yon, où deux protocoles ont été mis sur pied, l’un pour les malades atteints d’insuffisance respiratoire chronique grave, l’autre pour les personnes victimes de troubles métaboliques (diabète de types I et II, obésité).
« Nous avons développé une écoute des besoins individuels des patients, mais aussi une évaluation de leur état émotionnel, de leurs croyances, ou encore de l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, indiquent les médecins coordonnateurs des deux protocoles, respectivement les docteurs Maurisset et Rivoal. Le programme a été élaboré de manière concertée avec les associations d’usagers. Les médecins traitants sont également systématiquement tenus informés de l’évolution de la prise en charge de leurs patients. »


alt