altUne équipe de chirurgiens thoraciques du service du professeur Chapelier de l’hôpital Foch de Suresnes en partenariat avec Marie Lannelongue a développé en France une nouvelle technique pour augmenter le pourcentage de greffons pulmonaires prélevés, en optimisant les organes à disposition.

Les besoins en France s’évaluent à 350 transplantations pulmonaires par an. Environ 30 patients inscrits sur liste d’attente décèdent chaque année faute de greffon.       

Lundi 17 octobre, journée mondiale du don d’organes et de la greffe

Depuis le mois de mars 2011, en collaboration avec le Centre Chirurgical Marie-Lannelongue, l’Hôpital Foch a démarré un protocole de recherche clinique de mise en pratique d’une  technique de réhabilitation des greffons pulmonaires. Il s’agit du reconditionnement ex vivo (ou réhabilitation ex vivo) des greffons pulmonaires qui, de « limites », deviennent « transplantables ».

La réhabilitation ex vivo d’un greffon pulmonaire consiste en 4 étapes :
-    Prélèvement d’un poumon qui n’a pas les critères optimums pour une transplantation.
-    Placement de l’organe dans une enceinte stérile pour le maintenir à température constante de 37°C.
-    Optimisation du poumon grâce à la perfusion d’un liquide permettant un traitement actif pour augmenter ces capacités  d’oxygénation.
-    Analyse finale de l’organe après 2 à 4 heures de réhabilitation afin de vérifier tous les points essentiels indispensables au succès de la transplantation.

A ce jour, 4 transplantations ont été réalisées grâce à cette technique de réhabilitation avec des résultats très encourageants. « Nous espérons dans les deux ans à venir pouvoir réaliser 20 greffes pulmonaires après « réhabilitation  de greffon » et pouvoir ainsi participer à la lutte contre la pénurie d’organes » souligne le Dr Edouard Sage.

Aujourd'hui, seuls 15% des poumons  (organe très fragile) des donneurs prélevés sont utilisés.


http://www.hopital-foch.org/